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Les débuts
Maloh a commencé à écrire au lycée, de petites poésies courtes truffées de trouvailles sonores et de jeux de mots amusants qu'il joue à ses amis le week-end. Il démarre ensuite des études de sport et s'entraîne non stop. Malencontreusement, il se casse une jambe et doit arrêter un moment. Il se retrouve en convalescence à jouer de la guitare toute la journée. Il réalise alors qu'il n'est pas fait pour le sport et se lance dans des études de journalisme. Le problème c'est qu'à chaque fois que ses professeurs lui donnent un sujet d'article, il invente la moitié des événements ou situations juste pour - dit-il - faire sonner les mots.
C'est alors qu'il enregistre quelques titres, envoie ses démos, passe des coups de fils, et commence à faire quelques concerts très appréciés. De fil en aiguille, il se retrouve un été à Bobital (Côtes d'Armor) au Festival Terre Neuvas devant 15 000 personnes en ouverture de Tryo. Le public épaté lui redemande un morceau. Il sortira de scène bouleversé, désormais convaincu qu'il a trouvé son chemin.
Il continue ses démarches, contacte des producteurs et autres professionnels de la musique. Lors d'une première partie dans le Finistère, il rencontre Bruno Cariou, producteur d'Amélie-les-crayons, qui après avoir reçu 2 MP3 par mail a sauté dans un train pour voir le jeune Breton sur scène.
L'album
" 7200 minutes " est conçu progressivement d'avril 2007 à février 2008. L'idée de départ est de garder une ambiance folk, des guitares acoustiques bien présentes de manière à laisser aux morceaux toute leur essence. Un travail à 2 guitares sur l'été 2007 donc, ensuite agrémenté par la participation d'Amélie Bouard (les Otakus) au violon et violoncelle, de Yann Coste (No One is Innocent) à la batterie, Guillaume Clary (Amélie-les-crayons) à la flûte. Amélie-les-crayons vient ensuite faire les parties chœurs sur la plupart des chansons.
Les 11 titres qui composent l'album oscillent entre tendresse (Monsieur Parapluie, Marin de Peau Douce), enfance (C'est Grave Docteur ? Quidam) et nostalgie (Draps dessus, Sous la Lune), quelques incursions celtiques (Macfarlane, Marin) et 3 textes plus surréalistes (7200 minutes, Bicéphale, Peau de Chagrin).
les concerts
En janvier 2008, Maloh fait l'ouverture des 2 concerts d'Amélie-les-crayons au Café de la Danse à Paris. Dans la salle, un représentant des Francofolies de la Rochelle tombe sous le charme et lui propose d'intégrer la session de février du Chantier des Francos. Il s'y sent comme un poisson dans l'eau et travaille son chant, son jeu, la scène. Epatée par la rapidité de l'évolution de son travail, l'équipe du Chantier lui propose de continuer la formation et de jouer aux Francofolies en juillet 2008 !
Depuis octobre 2007, Maloh teste ses chansons sur des premières parties à Lyon, Nantes, Paris, Lille ou Rennes. A chaque concert, le public en redemande, totalement séduit par la simplicité et la sincérité de ses chansons. En janvier 2008, maloh se fabrique une page MySpace qui en quelques semaines recueille près de 30 000 visites et des commentaires toujours plus élogieux !
Avec ses premiers cachets il achète une guitare Martin J-15, " une vraie guitare " comme il dit. En attendant impatiemment les prochains concerts et la sortie de l'album, il travaille son jeu, notamment le tapping ou l'open-tuning qu'il adore chez Anais Mitchell. L'ancien compétiteur sportif s'avère être une bête de travail et imagine déjà pour la rentrée des concerts en duo (à 2 guitares) et un trio pour 2009 (guit/guit/violon+percus). Et quand il ne fait pas de projets, il écrit. Déjà 3 nouvelles chansons qu'il espère bien tester sur scène prochainement.
source:
Site officiel de Maloh